VIDÉO – Cécilia Attias raconte sa rencontre avec Kadhafi… à base de cravache
Sur le plateau de C à vous vendredi 25 octobre, Cécilia Attias s’est souvenue de sa rencontre avec Mouammar Khadafi en 2007. A l’époque encore Première dame, elle a oeuvré dans l’ombre pour la libération d’infirmières bulgares, torturées et condamnées à mort par le colonel libyen. Et son rendez-vous avec lui était pour le moins surréaliste.
Elle s’est battue pour Kristiana, Nassia, Valia, Valentina et Snejana. A l’époque, cela faisait déjà huit ans que ces femmes étaient détenues en Libye, accusées d’avoir tué des enfants à l’hôpital de Benghazi en leur inoculant volontairement le virus du sida. En 2007, alors Première dame, Cécilia Attias a tout fait pour faire libérer ces infirmières bulgares, torturées et condamnées à mort par le colonel Khadafi. Avec succès, puisqu’elle rentrera à Sofia en leur compagnie en juillet de cette année-là. Pour arriver à faire plier le dirigeant libyen, Cécilia Attias a fait une chose impensable à l’époque : elle s’est rendue seule dans ce pays, « avec beaucoup de courage, beaucoup de sincérité, beaucoup d’humanité et beaucoup de brio« , se félicitait alors Nicolas Sarkozy.
Encore aujourd’hui, plus de douze années plus tard, Cécilia Attias considère cet épisode comme le plus fort de sa vie professionnel. « De loin », assure-t-elle d’ailleurs, invitée sur le plateau de C à vous vendredi 25 octobre. Dans son livre, co-écrit avec Louis Sarkozy et intitulé Une envie de désaccord(s), elle se souvient de sa rencontre surréaliste avec Mouammar Khadafi, dans son bunker en pleine nuit. « J’avais un officier de sécurité qu’ils ont laissé à l’extérieur, raconte-t-elle. On me fait descendre un escalier et là, je me retrouve avec des gens étranges, dans un sous-sol étrange et un labyrinthe. Ce qui m’avait frappé, c’est qu’il n’y avait pas de lumière donc il y avait des fausses fenêtres avec de la fausse lumière du jour et du faux vent pour faire bouger les rideaux. » Dans cet environnement angoissant, Cécilia Attias se pensait « dans un monde parallèle », comme elle l’a décrit sur France 5.
« J’arrive dans un bureau, et là, il n’y avait personne, il y avait des bouquins partout et une cravache posée sur le bureau », a poursuivi Cécilia Attias. C’est à ce moment-là que l’ancienne épouse de Nicolas Sarkozy se retrouve nez-à-nez avec le colonel Khadafi. Très étonnée par cette rencontre et un peu apeurée, elle a alors eu un geste totalement dingue : « J’ai pris la cravache, comme un réflexe enfantin. Je suis restée comme une idiote ». Une « idiote » qui a finalement réussi à faire plier ce chef d’Etat sanguinaire et a libéré ses otages. « Des vies étaient en jeu, alors oui, la tension nerveuse, la peur, l’adrénaline, la gratitude, tout a concouru à en faire le moment le plus intense de ma vie. Pas nécessairement le plus joyeux… », expliquait-elle déjà à ce propos dans Le Figaro Madame en 2013. Sur le plateau de C à vous à ses côtés, son fils Louis Sarkozy a confié toute l’admiration qu’il avait pour elle : « C’est un épisode exceptionnel qui est digne des plus grands récits de super-héros ».
Crédits photos : France 5
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