"Il a sorti son sexe" : quand une chroniqueuse de TPMP balance son porc

Ce 25 septembre, Cyril Hanouna recevait Eric Brion, première cible du hashtag "Balance ton porc". Sur le plateau de TPMP, les chroniqueurs ont partagé leurs propres vécus.

Près de deux ans après le lancement du hashtag #balancetonporc sur Twitter, Sandra Muller, qui avait dénoncé les agissements d’un certain Eric Brion, a été condamnée par le tribunal de Paris, ce 25 septembre, pour diffamation. L’initiatrice du mouvement « Me too » en France devra verser à l’ex patron d’Equidia, qu’elle accusait de harcèlement, 15 000 euros de dommages et intérêts. Elle a fait appel.

« Il a sorti son sexe »

C’est dans ce contexte que la bande de Touche pas à mon poste a débattu, ce mercredi soir. Avant que Cyril Hanouna n’accueille Eric Brion pour qu’il témoigne sur cette affaire, ses chroniqueurs ont partagé quelques (mauvais) souvenirs, à l’antenne. Parmi eux, Kelly Vedovelli, Géraldine Maillet, Isabelle Morini-Bosc, ont tour à tour raconté leur vécu. Puis, Christine Kelly, ancienne du CSA, a elle aussi raconté avoir subi à plusieurs reprises du harcèlement.

Elle a d’abord raconté que jeune journaliste, elle avait quitté un travail sans être payée après 3 jours insupportables, en compagnie d’un homme un peu trop tactile. Pire encore, elle dévoile aussi avoir croisé le chemin d’une « personnalité connue » d’une grande chaîne qui « en moins de 3min30 a sorti son sexe ». Devant la stupéfaction en plateau, Christine Kelly se souvient que l’homme en question (dont elle n’a pas voulu donner le nom), lui aurait dit : « je suis amoureux de vous, regardez l’effet que vous me faites ».

Prenant ses jambes à son coup rapidement en déclarant que son mari l’attendait, la journaliste se souvient avoir eu très peur. Elle explique également aujourd’hui : « Je suis partie en pensant que je n’aurais jamais le job, et bien finalement je l’ai eu quand même et j’étais très contente d’avoir résisté ».

« On punit celle qui ment »

Toutefois, Christine Kelly s’est réjouie de la condamnation en justice de Sandra Muller. Elle a estimé : « cette décision permet de libérer la parole » puisque maintenant, en cas de faux témoignage, justice est faite, et « on punit celle qui ment » dit-elle. 

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