Meurtres à Belle-Île (France 3) Charlotte de Turckheim : "Incarner un gendarme en uniforme, j’ai trouvé ça génial"

Cap sur Belle-Île pour une nouvelle enquête policière dans le Morbihan, menée de front par Charlotte de Turckheim et Nicolas Gob. Un tournage vivifiant pour la comédienne…

C’est la deuxième fois que vous tournez un Meurtres à…, et tous les deux ont été réalisés par Marwen Abdallah. Est-ce le hasard ?

Charlotte de Turckheim : Ce n’est pas du tout un hasard. Après le tournage de Meurtres à Dunkerque, en 2016, nous avions très envie de retravailler ensemble. Quand il m’a appelée pour me proposer cette histoire incroyable de bagne pour enfants à Belle-Île, j’ai trouvé cela original et très émouvant.

Serait-ce parce que vous aimez jouer les enquêtrices ?

Non, pas particulièrement. Ce qui est drôle dans ce métier, et c’est la raison pour laquelle je l’ai choisi, c’est de jouer ce que l’on n’est pas et ce qui est loin de nous. Pour le coup, incarner un gendarme, qui plus est, en uniforme, j’ai trouvé ça génial !

Dans cette affaire, vous êtes épaulée par le capitaine Thomas Keller (Nicolas Gob), un flic charmeur qui flirte avec le principal témoin. On vire un peu dans la comédie, par moments !

C’est la richesse de ce scénario. C’est vraiment marrant, parfois, surtout au début. On en a rajouté dans le côté lui, précieux, qui vient de la ville, et drague tout le monde, et elle, outrée, manichéenne, un peu simple.

Malgré vos tempéraments opposés, on sent également de la tendresse dans votre duo. C’était dans le scénario ?

Non, ça n’y figurait pas. Cette affection vient certainement du fait que l’on avait déjà tourné ensemble, en 2005. Je jouais sa mère dans le téléfilm Un amour à taire (récompensé de cinq prix lors du Festival de Luchon, ndlr), de Christian Faure. Nicolas Gob est un garçon charmant C’est aussi un acteur de talent. Avec lui, on peut partir en improvisation, faire des digressions. On peut se surprendre l’un l’autre également. Il n’est jamais déstabilisé. Bien au contraire, il adore ça ! L’avoir comme partenaire, cela place la barre du jeu très haut. Et, surtout, cela donne quelque chose de très naturel.

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On appelle Belle-Île « la perle de l’Atlantique ». Êtes-vous d’accord ?

J’ai rarement vu un endroit aussi beau. C’est la plus belle île que j’ai visitée dans l’Atlantique. La côte sauvage est extraordinaire. C’est simple, dès qu’il y avait un moment de libre, toute l’équipe partait se balader, à pied, à vélo, sous la pluie, au soleil, dans le vent… J’en garde un souvenir fantastique.

Vous qui habitez dans le Sud, vous n’avez pas un peu souffert de la météo capricieuse sur le tournage, au mois d’avril ?

Toutes ces précipitations font partie du charme de Belle-Île. C’était vivifiant et je n’ai pas eu froid.

Vous serez à Saint-Malo, du 7 au 9 novembre, pour présider la 11e édition du Festival de courts-métrages Métiers et handicaps, intitulé Regards croisés. Un petit mot sur ce nouvel engagement…

Cela fait partie de ma vie de m’engager, d’aider et de partager la chance que l’on a au quotidien. Je m’occupe, entre autres, depuis plus de vingt ans, des enfants des rues aux Philippines. Je ne pouvais donc pas refuser de participer à ce concours ouvert à toutes les personnes en situation de handicap.

Meurtres à Belle-Île est à suivre samedi 26 octobre à 21h05 sur France 3

Caty Dewanckèle

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